Ngaruko parle d’un conflit
intergénérationnel. Ce conflit, dit-il, se noue entre les membres de la vieille
garde uproniste, qui ont gouverné notre pays durant les années noires avec leur
milice (JRR pour ne pas la nommer) et ceux de la jeune force montante, qui veut
et peut dialoguer avec tout le monde. Avec des mains propres.
Cette explication amène du
nouveau sur l'échiquier. En effet, si la stratégie de "nyakurisation",
un phénomène connu consistant à diviser les états-majors de nos familles
politiques, ne suffit plus pour expliquer ce qui se passe, il faut encore faire
attention aux retombées négatives de la mauvaise gouvernance interne des partis.
On en connait qui fonctionnent comme des chasses gardées de leurs présidents, notamment les inamovibles Présidents fondateurs ou les Chefs parachutés là où ils sont non point par mérite personnel, mais par clientélisme comme on l'a vu dans les listes électorales de 2010.
Je ne connais pas tout dans les secousses qui divisent la plus vieille formation politique burundaise. Mais je me positionne : ce que dit ce porte parole « niyoyankaniste » a tout son sens. Le Burundi souffre aujourd'hui, avant tout, à cause des alliances contre nature qui nous empêchent de retrouver un Burundi qui était réputé pour ses notables droits dans leurs bottes.
Hejuru ya Sebarundi hari Sentare, rappelez vous de cela. Je suggère aux intéressés de développer cette thèse.
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